Une serveuse et utilisatrice de TikTok connue sous le nom de @mylasoasis_ a attiré l’attention sur la question vitale du pourboire et son impact sur les moyens de subsistance des travailleurs du secteur des services. Elle a exprimé des opinions tranchées qui ont suscité des discussions sur l’étiquette du pourboire.

Les pratiques en matière de pourboire varient considérablement d’un pays à l’autre. Par exemple, au Québec, le pourboire n’est pas seulement une marque de courtoisie ; c’est une nécessité pour les travailleurs du secteur des services.

En revanche, en France, où le personnel des restaurants perçoit un salaire horaire moyen de 12,30 euros, le pourboire n’est pas obligatoire. Ce contraste illustre la manière dont les normes en matière de pourboire sont influencées par les structures salariales locales.

Elle explique que là où elle vit, les bas salaires rendent le pourboire essentiel à la survie des travailleurs du secteur des services.
Elle explique que là où elle vit, les bas salaires rendent le pourboire essentiel à la survie des travailleurs du secteur des services. Crédit photo : @mylasoasis_ / TikTok

Le combat d’une serveuse

@mylasoasis_ a fait la lumière sur son expérience personnelle, révélant qu’elle gagne un maigre 3,63 dollars l’heure en tant que serveuse. Son gagne-pain dépend en grande partie des pourboires qu’elle reçoit des clients. Cette situation n’est pas propre à elle ; de nombreux travailleurs du secteur des services de différents pays sont confrontés à des défis similaires.

La serveuse affirme avec passion : « Vous pouvez râler et me dire que mon employeur devrait me payer un salaire plus élevé tant que vous voulez, mais nous sommes en Amérique, et ce n’est pas ce qui se passe, d’accord ? Mes revenus et mon salaire proviennent des pourboires ». Sa déclaration souligne le débat sur la question de savoir s’il incombe à l’employeur d’offrir des salaires équitables ou si les clients doivent combler l’écart en donnant des pourboires.

Un appel en faveur d’un pourboire adéquat

Dans une déclaration audacieuse, la serveuse affirme : « Vous ne méritez pas de manger au restaurant si vous n’avez pas les moyens de laisser un pourboire ». Elle suggère que si vous ne pouvez pas vous permettre de laisser un pourboire d’au moins 20 %, vous devriez opter pour des plats à emporter ou des restaurants bon marché comme McDonald’s.

La vidéo de @mylasoasis_ a déclenché une discussion qui fait réfléchir sur l’importance du pourboire et son rôle dans les moyens de subsistance des travailleurs du secteur des services. Elle soulève des questions sur les salaires équitables, les responsabilités sociétales et les choix que font les convives lorsqu’ils décident de manger au restaurant.