Dans le monde de la parentalité, les décisions relatives à la manière d’élever les enfants peuvent être source de polarisation. Une mère, Lottie, a récemment fait l’objet de critiques en ligne pour son approche non conventionnelle des devoirs. Lottie est mère de trois enfants, dont les filles sont en cinquième année, en troisième année et en maternelle. Elle admet ouvertement qu’elle fait les devoirs de ses enfants lorsqu’ils sont trop occupés par des activités extrascolaires. Bien que cette mesure puisse sembler radicale, Lottie pense que c’est le bon choix pour sa famille.

La décision de Lottie de s’occuper des devoirs de ses enfants découle de son inquiétude face à la pression qu’ils subissent. Ses filles participent activement à des activités extrascolaires, telles que le cheerleading et le sport, qui les laissent souvent épuisées lorsqu’elles rentrent à la maison. Selon ses propres termes, « je sais que beaucoup de parents aident leurs enfants, mais c’est moi qui fais leurs devoirs. Je ne vais pas les laisser se stresser pour des problèmes de mathématiques qu’ils n’ont pas le temps de faire. Ce n’est peut-être pas bien, mais je le fais quand même ».

Elle pense que la pression des devoirs est excessive pour de jeunes enfants qui participent également à des activités extrascolaires.
Elle pense que la pression des devoirs est excessive pour de jeunes enfants qui participent également à des activités extrascolaires.

Réactions mitigées des parents

L’approche de Lottie a suscité un débat passionné parmi les parents. Si certains soutiennent son style d’éducation décontracté, d’autres le désapprouvent avec véhémence. Des centaines de parents ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une attitude de « dorlotage », craignant qu’elle n’encourage la paresse chez ses enfants. Selon eux, il est essentiel pour le développement d’un enfant de relever des défis et de faire ses devoirs de manière autonome.

L’un des principaux arguments de Lottie est que certains des projets que ses enfants reçoivent de leurs enseignantes sont trop difficiles pour leur âge. Elle déclare : « Certains des projets que leurs institutrices leur donnent sont tout simplement trop difficiles. Les enfants ont sept ans ; laissez-les respirer ». Cette préoccupation met en lumière le débat actuel sur la pertinence des devoirs pour les jeunes élèves.

Lottie a des filles en cinquième année, en troisième année et en maternelle, et elle défend son choix de les aider à faire leurs devoirs.
Lottie a des filles en cinquième année, en troisième année et en maternelle, et elle défend son choix de les aider à faire leurs devoirs.

Concilier soutien et indépendance

Malgré son approche non conventionnelle des devoirs, Lottie est inflexible sur ses objectifs parentaux plus généraux. Elle insiste sur le fait qu’elle ne veut pas materner ses enfants ou les protéger de tous les défis. Au contraire, elle veut les élever pour qu’ils deviennent des individus honnêtes et forts. Selon ses propres termes, « j’essaie de ne pas les consoler lorsqu’ils tombent ; je veux les élever pour qu’ils soient forts. Mon plus grand objectif dans la vie est d’avoir une relation honnête avec mes enfants ».

La controverse qui entoure l’approche de Lottie touche à une question plus large de l’éducation et de la parentalité : le rôle des devoirs dans la vie d’un enfant. De nombreux parents s’accordent à dire que les jeunes enfants ne devraient pas avoir à s’atteler à de longs devoirs après une longue journée d’école et d’activités extrascolaires. Ils comprennent la situation de Lottie et reconnaissent que les enfants ont besoin de temps pour se détendre, jouer et poursuivre leurs intérêts.

Elle admet que même si ce n’est pas la norme, elle fait les devoirs de ses enfants pour les soulager du stress.
Elle admet que même si ce n’est pas la norme, elle fait les devoirs de ses enfants pour les soulager du stress.

Un large éventail d’opinions

Les réactions au style parental de Lottie sont très variées. Certains parents expriment leur soulagement, estimant qu’ils ne sont pas les seuls à aider leurs enfants à faire leurs devoirs lorsqu’ils ont d’autres engagements. Ils considèrent qu’il s’agit d’une solution pratique pour concilier l’école, les activités et la vie de famille.

D’autres, en revanche, ne sont pas du tout d’accord avec l’approche de Lottie. Ils affirment que le fait de faire le travail d’un enfant à sa place peut nuire à son développement à long terme. Ils craignent que cela nuise à leur indépendance et à leur éducation, empêchant les enfants d’acquérir des compétences importantes telles que la gestion du temps et la résolution de problèmes.

Certains parents soutiennent l’approche de Lottie, tandis que d'autres la critiquent, craignant qu'elle ne rende les enfants paresseux et suffisants.
Certains parents soutiennent l’approche de Lottie, tandis que d’autres la critiquent, craignant qu’elle ne rende les enfants paresseux et suffisants.

L’impact des politiques relatives aux devoirs

L’histoire de Lottie soulève également des questions sur les politiques scolaires en matière de devoirs. Un parent a fait remarquer : « À l’école primaire de mon enfant, il y avait un principe de ne pas donner de devoirs. Aujourd’hui, mon aîné est au lycée et il a beaucoup de mal à faire ses devoirs. Je me demande si l’absence de devoirs à l’école primaire est une bonne idée après tout ». Ce point de vue met en évidence les conséquences potentielles des différentes approches en matière de devoirs dans l’éducation préscolaire.