Vladimir Poutine a lancé un avertissement effrayant en affirmant que la Russie avait réussi à lancer un énorme missile balistique intercontinental baptisé « Satan-2 ». Le président du Kremlin s’est vanté que le nouveau missile balistique intercontinental Sarmat donnerait « matière à réflexion » à quiconque souhaiterait menacer Moscou.

Il estime qu’aucun pays de la planète n’est capable d’arrêter cette arme nouvellement testée, qui, selon les experts, peut tirer plus de 10 têtes nucléaires à la fois. Selon le ministère russe de la Défense, l’arme a été lancée depuis le cosmodrome de Plesetsk, dans le nord-ouest du pays, et a atteint avec succès des cibles dans l’Extrême-Orient.

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Dans une vidéo publiée par Moscou, on voit le missile sortir d’un silo souterrain au milieu d’énormes flammes de fusée et de fumée. Poutine, qui fait l’objet d’une enquête pour des crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, aurait déclaré que le missile « renforcerait le potentiel de combat de nos forces armées ». Selon Mirror, le missile serait capable de voler à plus de 10 000 km et de viser une zone de la taille de la France, pouvant faire des millions de victimes.

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La télévision d’État a montré Poutine se faisant dire par les militaires que le missile avait été lancé de Plesetsk et avait atteint des cibles dans la péninsule du Kamchatka. Le président russe a déclaré : « Le nouveau complexe possède les plus hautes caractéristiques tactiques et techniques et est capable de surmonter tous les moyens modernes de défense antimissile. Il n’a pas d’équivalent dans le monde et n’en aura pas avant longtemps. »

« Cette arme véritablement unique renforcera le potentiel de combat de nos forces armées, assurera de manière fiable la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et donnera matière à réflexion à ceux qui, dans le feu d’une rhétorique agressive frénétique, tentent de menacer notre pays. »

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Le missile est en cours de développement depuis des années et son test de lancement n’est donc pas une surprise pour l’Occident, mais il intervient à un moment de tension géopolitique extrême en raison de la guerre de la Russie en Ukraine. La Russie a nié avoir l’intention de déployer des armes nucléaires « à ce stade » de son invasion de l’Ukraine.