Un homme qui s’est fait enlever le nez et fendre la langue pour ressembler à un extraterrestre dit qu’il n’a complété que 16 % de son Black Alien Project. Le Français Anthony Loffredo a dû se rendre à Barcelone pour subir les procédures, car elles sont considérées comme illégales en France.

Tandis que la modification corporelle devient de plus en plus populaire, Loffredo l’a définitivement portée à de nouveaux niveaux extrêmes. En plus de n’avoir plus de nez et plus d’oreilles et d’avoir la langue fendue en deux, Loffredo s’est fait tatouer toute la peau et le blanc des yeux, a des piercings sur tout le visage, y compris au menton, et s’est fait poser des implants de type « Hell Boy » dans la tête.

Dans une interview accordée au journal français Midi Libre en 2017, Loffredo a confié qu’il rêvait de ressembler à un extraterrestre. « Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné par les mutations et les transformations du corps humain », a-t-il déclaré. « J’ai eu un déclic quand j’étais agent de sécurité. J’ai réalisé que je ne vivais pas ma vie comme je le voulais. »

« J’ai tout arrêté à 24 ans et je suis parti pour l’Australie. Il est devenu normal, voire inconscient, de penser constamment à mes projets pour les prochains mois. J’aime me mettre dans la peau d’un personnage effrayant. »

Son « Black Alien Project » semble avoir progressé ces derniers mois malgré la crise sanitaire actuelle. En avril dernier, Loffredo a partagé une photo de lui avec un visage entièrement tatoué, des implants et des piercings sur la tête, disant à ses disciples que sa transformation en extraterrestre était terminée à 10 %.

Loffredo a rendu visite à Oscar Marquez, modificateur corporel basé à Barcelone, pour une grande partie de son travail. Marquez est lui-même un homme à l’allure assez particulière, avec plusieurs piercings, tatouages et implants dans la tête.

Sur une photo partagée hier, le 22 septembre, Loffredo a déclaré que son « Black Alien Project » est maintenant terminé à 16 %, alors qui sait ce qu’il a encore en réserve pour sa transformation.