Au cours des derniers mois, l’Australie a été tourmentée par des catastrophes naturelles causées par des conditions météorologiques extrêmes, des incendies destructeurs aggravés par la sécheresse et des inondations soudaines qui se sont manifestées lorsque cette sécheresse a soudainement pris fin. Vous pouvez voir des photos des dommages que les feux de forêt ont causés à la faune et aux communautés ici et ici. Tandis que les États de Victoria et de la Nouvelle-Galles du Sud ne sont pas encore sortis du bois et que de nombreux incendies continuent de faire rage, les photos montrent que la vie revient lentement dans les zones que le feu a déjà traversées.
Les pyrophytes sont des plantes qui ont évolué pour protéger leurs bourgeons du feu afin qu’elles puissent repousser rapidement après avoir été brûlées à la surface. Elles peuvent même tirer parti des nutriments contenus dans les cendres. Il n’est pas rare de les voir fleurir en masse après un incendie dévastateur, et les verts et rouges brillants contre le paysage noirci engendrent un effet visuel époustouflant. Mais même si le cycle de brûlure et de repousse est normal pour la végétation australienne, les plantes et les animaux survivants sont tout de même confrontés à certains défis.
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En 2011, après un incendie en 2009 qui avait été le plus meurtrier pour l’humain de l’histoire de l’Australie, il a été observé que des plantes auparavant inconnues et rares avaient émergé dans le parc national Kinglake à Victoria. Lorsque le feu efface le couvert végétal empêchant la lumière d’atteindre le sol forestier, les graines dormantes qui reposent dans le sol ont une chance de fleurir, permettant à l’écosystème de repartir sur un nouveau pied.
Cependant, la catastrophe actuelle éclipse complètement cet incendie, et même si l’écosystème australien a la capacité de rebondir après des incendies, cela n’atténue aucunement la souffrance animale qui a eu lieu comme conséquence immédiate.
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En plus de tous les animaux tués dans l’incendie, de nombreuses bêtes qui vivent dans la forêt ou qui ont des régimes alimentaires spécifiques ont vu leur habitat détruit. Cet aspect de l’écosystème ne se reconstruira pas aussi facilement et certains des animaux affectés sont déjà en danger ou en voie d’extinction. Les scientifiques ont estimé que 30 % de la population de koalas est peut-être déjà décédée.
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Les organisations qui travaillent à la reconstruction des communautés ont cependant dû émettre un avertissement aux personnes à l’étranger qui souhaitent aider. Certaines organisations ont reçu tellement de boîtes de couvertures et de mitaines pour aider les animaux qu’elles n’ont plus de place pour les stocker et ne sont pas trop satisfaites de l’impact environnemental du transport maritime international. Juanita Rilling du US Center for International Disaster Information affirme qu’il est bien plus pratique d’envoyer des dons financiers à des organisations qui fournissent une assistance aux animaux et aux personnes qui ont perdu leur maison.
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